La localité de Tamentefoust s’enfonce progressivement dans l’isolement. En raison de la lenteur des travaux routiers entrepris, les visiteurs s’y rendent rarement. Pour attester ce fait, la route reliant Bordj El Kiffan à Bordj El Bahri est empruntée.
Une fois engagé, on est pris dans un encombrement. La fluidité est y quasi nulle. Une file interminable de véhicules se forme sur les deux sens. Un épais nuage de poussière est soulevé au moment où des automobilistes s’esquivent par la bande de terre latérale destinée à l’élargissement de la chaussée. Le premier carrefour dépassé, on atteint le lieudit Quahouet Chergui. Un véritable fouillis. Extirpé au guêpier tant redouté par les usagers, le véhicule s’élance à une vitesse notable en direction de Aïn Taya. En dépit d’un manque d’éclairage, l’urbanisation hâtive et anarchique agresse le regard des visiteurs. Au détours d’un virage, la superbe localité de Tamentefoust apparaît comme si elle surgit de nulle part. Tamentefoust signifie en berbère bras droit. L’ancien fort turc qui surplombe le petit port, regarde El Djazaïr comme s’il veille encore sur elle. Après avoir amorcé une descente étroite, on passe par une enfilade de restaurants. Des serveurs vous abordent et vous proposent leurs spécialités culinaires. A l’entrée du petit port, une file de véhicules se constitue. Il faut payer 50 DA pour le parking. Ce que contestent certains clients. Une visiteuse accompagnée de son mari et de ses enfants accepte de dévoiler ses impressions. « J’allais faire demi-tour. Cela nous a fait deux heures pour arriver à cause de l’état de la route. Mais une fois arrivée, je suis émerveillée par le site. Je viens de le découvrir. Ce qui me fait oublier les embouteillages. Je pense y revenir souvent », a-t-elle avoué. On y dénombre 6 restaurants dont la spécialité est le poisson. Citons, entre autres, le Romarin, le Rouget, et l’Espadon qui dispose d’une terrasse donnant vue sur mer. Le site intègre encore 2 salons de glace, une pizzeria et 3 bars. On apprend que la fermeture de l’établissement la Guinguette a été décidée suite aux plaintes de visiteurs harcelés par des clients indélicats. Des familles en quête de moments de divertissement expriment leur appréciation quant à l’endroit. Toutefois, les clients et les propriétaires des établissements sont unanimes à dire que des visiteurs n’affluent pas vers Tamentefoust comme auparavant. « Mes clients me disent que le problème réside dans la lenteur de la circulation. Ils font deux heures pour y arriver. En plus, donner un délai de 2 ans pour 12 km de route, c’est trop. Sinon, ils considèrent que les prix affichés au menu ne sont pas exorbitants si l’on tient compte du prix du poisson frais sur le marché », a indiqué le gérant du restaurant le Romarin. L’autre établissement visité est l’Espadon. Le restaurant vient de remporter le premier prix de la propreté décerné par la wilaya. En effet, le client atteste le fait en regardant la cuisine laissée ouverte dans ce sens. « Les familles adorent le site, mais ce qui nous intéresse, c’est la satisfaction de nos clients. Malheureusement, ils perdent beaucoup de temps pour s’y rendre à cause des travaux routiers qui n’avancent pas. L’accès au petit port leur fait perdre plus de temps. Les autorités doivent intervenir pour régler le problème du parking et mettre fin à cette déplorable situation », a conclu le propriétaire, M. Djillali.
Lamine B.
Une fois engagé, on est pris dans un encombrement. La fluidité est y quasi nulle. Une file interminable de véhicules se forme sur les deux sens. Un épais nuage de poussière est soulevé au moment où des automobilistes s’esquivent par la bande de terre latérale destinée à l’élargissement de la chaussée. Le premier carrefour dépassé, on atteint le lieudit Quahouet Chergui. Un véritable fouillis. Extirpé au guêpier tant redouté par les usagers, le véhicule s’élance à une vitesse notable en direction de Aïn Taya. En dépit d’un manque d’éclairage, l’urbanisation hâtive et anarchique agresse le regard des visiteurs. Au détours d’un virage, la superbe localité de Tamentefoust apparaît comme si elle surgit de nulle part. Tamentefoust signifie en berbère bras droit. L’ancien fort turc qui surplombe le petit port, regarde El Djazaïr comme s’il veille encore sur elle. Après avoir amorcé une descente étroite, on passe par une enfilade de restaurants. Des serveurs vous abordent et vous proposent leurs spécialités culinaires. A l’entrée du petit port, une file de véhicules se constitue. Il faut payer 50 DA pour le parking. Ce que contestent certains clients. Une visiteuse accompagnée de son mari et de ses enfants accepte de dévoiler ses impressions. « J’allais faire demi-tour. Cela nous a fait deux heures pour arriver à cause de l’état de la route. Mais une fois arrivée, je suis émerveillée par le site. Je viens de le découvrir. Ce qui me fait oublier les embouteillages. Je pense y revenir souvent », a-t-elle avoué. On y dénombre 6 restaurants dont la spécialité est le poisson. Citons, entre autres, le Romarin, le Rouget, et l’Espadon qui dispose d’une terrasse donnant vue sur mer. Le site intègre encore 2 salons de glace, une pizzeria et 3 bars. On apprend que la fermeture de l’établissement la Guinguette a été décidée suite aux plaintes de visiteurs harcelés par des clients indélicats. Des familles en quête de moments de divertissement expriment leur appréciation quant à l’endroit. Toutefois, les clients et les propriétaires des établissements sont unanimes à dire que des visiteurs n’affluent pas vers Tamentefoust comme auparavant. « Mes clients me disent que le problème réside dans la lenteur de la circulation. Ils font deux heures pour y arriver. En plus, donner un délai de 2 ans pour 12 km de route, c’est trop. Sinon, ils considèrent que les prix affichés au menu ne sont pas exorbitants si l’on tient compte du prix du poisson frais sur le marché », a indiqué le gérant du restaurant le Romarin. L’autre établissement visité est l’Espadon. Le restaurant vient de remporter le premier prix de la propreté décerné par la wilaya. En effet, le client atteste le fait en regardant la cuisine laissée ouverte dans ce sens. « Les familles adorent le site, mais ce qui nous intéresse, c’est la satisfaction de nos clients. Malheureusement, ils perdent beaucoup de temps pour s’y rendre à cause des travaux routiers qui n’avancent pas. L’accès au petit port leur fait perdre plus de temps. Les autorités doivent intervenir pour régler le problème du parking et mettre fin à cette déplorable situation », a conclu le propriétaire, M. Djillali.
Lamine B.
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