14/01/2009

Quahouet Chergui : Station de bus à l’abandon

14/01/09 >> El Watan
Bien qu’ayant été récemment réalisée, la nouvelle station de bus de Quahouet Chergui manque cruellement de commodités devant la hisser au rang de station principale dans la région. En effet, hormis le revêtement en bitume de la surface de la station, aucun aménagement n’a été réalisé. Il n’ y a en fait ni quais ni abribus et encore moins de vespasiennes. Ainsi, les usagers sont contraints, en ces temps de pluie, d’attendre les bus sous les averses.

Par ailleurs, aucune signalisation n’est remarquable au niveau de la station, ce qui oblige les voyageurs à se renseigner auprès des receveurs de bus sur les destinations qui, d’ailleurs, changent souvent d’emplacement. Les usagers déambulent ainsi par dizaines dans cet endroit mal éclairé et insalubre et se perdent entre les bus mal garés, cela renseigne d’emblée sur la station qui rentre dans la catégorie « des lieux à problèmes ». L’atmosphère est cependant loin d’être détendue, en somme une véritable anarchie prévaut dans cette station, d’où partent et arrivent quotidiennement une trentaine de bus et autant de taxis vers des destinations diverses, à savoir Alger, Aïn Taya et Rouiba. « Nous avons à maintes reprises sollicité les services qui ont à charge la gestion du transport en vue de réorganiser la station et de l’aménager comme il se doit, en vain », fulminent certains chauffeurs de bus. La gare routière, qui abrite également une station des taxis qui se mêlent dans un indescriptible désordre aux bus et autres clandestins, ressemble beaucoup plus à un marché qu’à une gare routière.

De l’avis des usagers, il faut que les pouvoirs publics se penchent sur le cas de cette station pour la réaménager convenablement et la réorganiser de fond en comble, de manière à ce que chaque destination soit bien distincte. Quant aux taxis, il faut leur réserver un périmètre à part. « Nous avons fait l’objet de délocalisation à plusieurs reprises, sans pour autant qu’il ait une quelconque amélioration des conditions dans lesquelles nous travaillons », assure un chauffeur de taxi.

En effet, la station, qui était auparavant du côté du pont de Quahouet Chergui, a été délocalisée une première fois au niveau du marché informel pour qu’ elle atterrisse du côté du CW 149, dans le même périmètre réservé aux bus. S’ajoute à cette situation le non-respect par les transporteurs des destinations. C’est ainsi que la plupart des bus, qui desservent Aïn Taya à partir de Quahouet Chergui, rebroussent chemin en arrivant à Tamentfoust ou demandent tout simplement un supplément aux passagers qui se voient contraints de payer le double des frais du trajet.

Par K. Saci

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