Deuxième port de plaisance à Tamenfoust

Alger sera bientôt dotée d’un deuxième port de plaisance. Selon les précisions du ministère des Travaux publics, ce projet sera réalisé au niveau du port de Tamenfoust. «Jeune frère» de l’unique port de plaisance de Sidi Fredj, cette nouvelle infrastructure vient renforcer les atouts touristiques de la capitale en s’érigeant en lieu de détente, de rencontres et de tourisme ou plusieurs activités économiques peuvent s’y installer créant, par la même, de la richesse locale et des postes d’emploi.
Partie intégrante d’un ensemble de nouveaux projets maritimes dont le lancement est programmés par le département de M. Ghoul dans les quelques mois à venir, le réaménagement du port de Tamenfoust, en port de pêche, coïncidera avec les travaux de confortement et d’aménagement intérieur du port Raïs Hamidou dont les études seront finalisées dans un mois. Aussi, l’on parle des travaux d’aménagement des abris de pêche d’El Marsa, le confortement du front de mer de Aïn Benian, ainsi que la protection du site Palm Beach et Aïn Taya-est.
L’aménagement des ports et la protection des rivages est en effet, depuis quelque temps, considéré comme étant une priorité dans les programmes d’action du département de Ghoul. Au niveau de la capitale, pas moins de 7 projets maritimes sont en voie d’achèvement en plus des 6 achevés en 2006. La protection du rivage de Aïn Taya-centre, de Zéralda, le confortement de la jetée Mustapha, l’aménagement du port d’El Djamila, le confortement de la jetée de Kheireddine et la protection du site Ferhani sont autant de chantiers en voie de réception et viendront enrichir le patrimoine maritime national qui, faut-il le rappeler, a pour longtemps été une proie facile aux tempêtes et inondations devenues de plus en plus fréquentes.
Le ministre des Travaux publics, lors d’une récente visite d’inspection, a donné une ferme instruction quant au suivi des travaux de finitions des projets livrés en 2006 à savoir la protection du centre de thalassothérapie de Sidi Fredj, l’aménagement du port d’El Djamila, les travaux de dragage du port de Sidi Fredj, la protection du rivage de Bordj El Kiffan, et la protection du site Aïn El Ghorb à Surcouf, pour lesquels une commission d’inspection a été installée afin de contrôler les travaux de finition.
La direction des infrastructures maritimes (direction centrale) est l’une des directions techniques du ministère des Travaux publics, elle est chargée d’élaborer, d’évaluer et de mettre en œuvre la politique de conception, de réalisation et de maintenance des infrastructures maritimes et portuaires ; de préparer les schémas de développement et d’aménagement des infrastructures portuaires ; d’orienter, d’animer et de contrôler l’activité et le développement des organismes relevant du ministère chargé, à titre principal, du suivi des infrastructures maritimes notamment l’Office national de signalisation maritime.
Avec une sous-direction de la Maintenance des infrastructures maritimes et une sous-direction des travaux techniques, cette direction — étant aujourd’hui dotée des instruments et moyens nécessaires — reprend sa place sur la carte des enceintes portuaires en s’érigeant, elle aussi, comme un acteur actif dans les programmes de développement des transports maritimes. La première sous-direction est en effet chargée d’initier, de proposer et d’assurer le suivi et le contrôle des études techniques et la définition du schéma directeur de maintenance et de renforcement des infrastructures maritimes et de la signalisation maritime en coordination avec les structures concernées ; d’élaborer les propositions des programmes annuels et pluriannuels d’entretien et de maintenance des infrastructures maritimes et de dragage des ports ; de suivre les activités de l’Office national de signalisation maritime (O.N.S.M) ; et de développer les modèles de gestion et la banque de données de l’hydrographie marine.
La sous-direction des travaux études techniques élabore quant à elle les propositions des programmes annuels et pluriannuels d’entretien et de maintenance des infrastructures maritimes neufs tout en assurant le suivi et le contrôle de l’application des règles et normes de conception, de construction et d’aménagement des infrastructures maritimes. Elle participe également au suivi des programmes de recherche dans le domaine des infrastructures maritimes.
Pas moins de quatorze wilayas maritimes sont rattachées à la DIM allant de Tlemcen à El Tarf en passant par Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Chlef, Tipasa, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel, Skikda, et Annaba. Elle gère un patrimoine national de 40 ports, dont 11 ports mixtes (pêche, commerce, hydrocarbures, 2 ports spécialisés en hydrocarbures (Skikda, Arzew) ; 26 ports et abris de pêche (dont 6 à l’intérieur des ports de commerce) et 1 port de plaisance (Sidi Fredj).
Aussi, 10 autres ports de pêche (Gouraya, Bouzedjar, Zemmouri El Bahri, Azzefoun, Boudis, Béni Haoua, Khemisti, Sidi Lakhdar, El Djamila et Collo) et 13 protections de rivage ont été érigés en 2005 en plus de la réalisation de deux terminaux à conteneur (Alger et Oran) ; de la remise en état des ouvrages dégradés des ports touchés suite aux intempéries de 2001 et 2002 et du confortement des ports de Ténès, Annaba, Skikda et Dellys et l’aménagement et protection du port de Béni Saf, de Cherchell.
L’opération de dragage a concerné pas moins de 11 ports, apprend-on.


A. Fadila, 12/08/2007 Source : http://www.elmoudjahid.com/