26/01/2009

Bordj El Bahri: L’engouement des jeunes pour la pétanque

03/01/2009 >> El Watan
Aimable loisir pour les uns, sport de compétition pour les autres, la pétanque connaît un engouement sans pareil sur la côte est- algéroise, particulièrement à Bordj El Bahri. Après avoir connu un recul palpable, ce jeu semble reprendre du poil de la bête ; il s’en est fallu de peu en fait pour qu’il ne soit enfoui à tout jamais dans la nostalgie de cette petite ville du littoral, avec pour unique témoin de son âge d’or quelques trophées exhibés dans les devantures de magasins ou dans les cafés de l’ex- Cap Matifou. A Bordj El Bahri, les jeunes gens, à l’instar de leurs aînés, s’adonnent aux plaisirs de la pétanque, tantôt au boulodrome du stade municipal, tantôt au stade de proximité du quartier La Brise Marine ou encore sur n’importe quel autre terrain vague de la commune, étant donné que le jeu ne nécessite pas de grands moyens.

Cet engouement de la population locale pour la pétanque s’explique cependant par son histoire tout à fait singulière dans la pratique de ce sport. La localité s’est distinguée tout au long de son histoire sportive par ses champions de haut niveau qui ont marqué toutes les générations confondues. Jadis, c’étaient les Maltais et les Espagnols qui peuplaient alors la ville et fournissaient l’essentiel du contingent des boulistes. Après leur départ, la tradition a survécu. « Nous avons hérité de la passion de la pétanque de nos parents », dira aâmi Abdel Kader, un natif de la localité et d’ajouter : « Nous avons réussi à notre tour à transmettre cette passion à nos enfants qui, j’espère, vont faire de même pour les leurs. » Ce sport à Bordj El Bahri est une véritable institution locale, tout le monde l’a un jour ou l’autre pratiqué. La commune a cependant offert pour l’Algérie trois champions du monde, il s’agit de Gourab Boualem et des défunts Sinia Ahmed, A. Ferrah et des vice-champions du monde, M. Kerdjou, Sinia Karim, M. Belaïd, Sentouri Yacine et Triaki Yazid, champion du monde dans la catégorie cadets.

Par K. Saci

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